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Avis Softonic

Lever l'enfer

La quatrième rangée de Saints a fait monter l'absurdité de la signature de la franchise bombardée jusqu'à 11. Mais si vous pensiez que le développeur Volition avait déjà trouvé le réglage maximal pour son jeu d'action maniaque à monde ouvert, vous vous tromperiez car, avec Saints Row : Gat out of Hell, ils prouvent que le cadran va jusqu'à 12... ou au moins 11 et demi.

(Première) danse avec le diable

Gat out of Hell met en scène le personnage éponyme Johnny Gat qui descend littéralement en enfer pour sauver le président/Dieu-Empereur à vie de la Terre (votre personnage de la quatrième rangée des Saints) après avoir été emmené par Satan pour épouser sa fille Jézabel. Loyal jusqu'à la fin, le puissant Johnny et l'agent intelligent du FBI ont transformé Saint Kenzie Kensington en un saut irréfléchi dans l'au-delà pour récupérer leur chef.

Une fois que vous avez terminé la courte introduction, il ne tient qu'à vous de savoir comment vous abordez le jeu. Le menu et l'écran cartographique présentent toutes les missions et les objectifs actuellement disponibles, et vous pouvez les effectuer dans l'ordre que vous souhaitez.

Ce format ouvert s'explique par le fait que le "plan" de Gat est d'énerver tellement le diable que le seigneur des ténèbres les invitera au mariage du président et de Jézabel (pour être honnête, je ne sais toujours pas comment cela doit fonctionner). Une fois sur place, il a l'intention de tirer sur Satan (et il est très précis à ce sujet) au visage et de sauver son patron.

Vous pouvez jouer en tant que Johnny ou Kenzie, avec une option multijoueur également disponible au cas où vous voudriez mettre la ville à sac avec un ami. C'est bien de faire équipe aussi, car Gat out of Hell est à son meilleur quand vous créez des ravages effrénés, ce qui est toujours plus facile à faire avec un partenaire.

Des mises à jour rapides

Gat out of Hell est un titre dérivé plus petit qui reprend la mécanique matricielle de la quatrième rangée de Saints et la réimagine comme les pouvoirs célestes acquis de l'auréole fissurée de Satan. Au départ, ces capacités se limitent à un super sprint et à un vol angélique (qui voit le héros s'élancer des ailes), qui tous deux facilitent une locomotion rapide et divertissante dans la ville. Cependant, ces pouvoirs sont rapidement complétés par quatre autres qui peuvent être gagnés par des alliés de passage - anciens et nouveaux - dans le monde.

J'ai commencé par rendre visite à Kiki et Viola, deux jumelles qui dirigent aujourd'hui une société de sécurité privée en enfer. Après les avoir défendus contre la prise de contrôle d'une compagnie hostile (par des démons brandissant des armes automatiques), ils m'ont donné la capacité de "souffler". Cela me permettait de tirer des projectiles magiques à partir de mon bras pour transformer les ennemis en pierre - un pouvoir particulièrement dévastateur contre les démons volants qui se brisent lorsqu'ils touchent le sol.

Bien que l'explosion soit certainement pratique, mon pouvoir préféré est le "piétinement" - acquis auprès de M.C. William Shakespeare. Cette puissance de frappe au sol fait voler tout ce qui vous entoure avec une force de commotion - une force qui devient de plus en plus efficace à mesure que vous la mettez à niveau avec des orbes collectées dans toute la ville.

La vitesse à laquelle vous gagnez ces compétences signifie que vous passez rapidement de zéro à imparable, ce qui élimine toute crainte que les joueurs revenant de Saints Row IV se soient sentis démunis au début d'une nouvelle aventure. Après cet enfer, c'est votre huître, car vos pouvoirs ouvrent le monde ouvert.

La diversité des missions disponibles fait que le jeu ne s'ennuie jamais. En fait, les tâches sont suffisamment variées pour que vous n'ayez jamais à faire deux fois la même chose, qu'il s'agisse de prendre le contrôle de l'immobilier de Satan, de collecter des orbes dans des défis de vitesse, de commettre une "fraude à la torture" ou de prendre part à l'une des autres escapades diaboliquement divertissantes.

Allez au diable

Gat out of Hell's story est révélé sous la forme d'un livre de contes de fées. Dans ces pages, Johnny est dépeint comme un homme qui va au ciel pour son dévouement désintéressé, et en enfer pour les moyens brutaux qu'il utilise pour imposer sa loyauté. C'est un beau support à l'histoire, qui donne au récit de nombreuses excuses pour sauter partout où il le juge bon en tournant la page.

L'enfer est en fait très similaire à la ville de Steelport - le lieu des deux derniers jeux de Saints Row - mais avec suffisamment de feu et de soufre pour qu'il ait une tournure démoniaque unique. Cela comprend des plates-formes flottantes, de nouveaux quartiers de la ville, une mer de lave ( ?) et des fosses souterraines tortueuses dans lesquelles vous pourrez plonger en essayant de trouver tous les objets de collection du jeu.

Sur ce ton, les habitants de cette ville satanique ont été remplacés par des cadavres sans âme qui sont dirigés par une collection de démons qui font office de police du diable. C'est une belle touche qui apporte juste assez de nouveaux matériaux pour que le Gat de l'enfer soit plus qu'un simple re-skin, mais sa nature de note unique a l'effet ironique de faire sentir le monde un peu mort.

Si le jeu de base semblera familier aux fans, les blagues et l'humour ne le seront pas. Assis en train de jouer au jeu au milieu de Softonic Towers, je me suis retrouvé à rire à plusieurs reprises de toute une partie de l'histoire. Je recommande de porter une attention particulière à la scène d'ouverture du Ouija Board et aux numéros musicaux improvisés.

Un plaisir d'enfer

En tant que produit autonome, Saints Row : Gat out of Hell est un peu court pour le prix, mais il parvient à être une expérience rapide et divertissante tout au long de son existence. Il met fin à la lente montée en puissance de la plupart des jeux du monde ouvert, et vous plonge au contraire dans un bac à sable de chaos total, et dans une histoire entrecoupée d'une ligne, pour vous faire sourire en permanence.

Dans le contexte de la série, cependant, le point de vue est quelque peu différent. Bien qu'il ait un aspect entièrement nouveau, le gameplay de base est en grande partie une reprise de ce qui a été fait auparavant dans un monde qui semble (comparativement) sans vie. Cela dit, compte tenu du coin ridicule dans lequel la franchise s'est maintenant peinte, cela s'avère une conclusion amusante pour les saints dans leur incarnation actuelle.

Les plus

  • Drôle tout au long
  • Rapide pour vous mettre dans le feu de l'action avec tous les pouvoirs
  • Grande utilisation des personnages et du monde
  • La locomotion à travers le monde est fantastique
  • Jouez comme vous voulez

Les moins

  • Peut être sans direction
  • Un peu court si vous vous y mettez vraiment
  • Pas si différent de la rangée 4 de Saints

Programme disponible dans d'autres langues



Avis utilisateurs sur Saints Row: Gat out of Hell

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